12/02/2008

Manifeste de l'Institut de Paraphilosophie de l'Université de Montréal du Québec à Montréal

La paraphilosophie n'est pas de la sous-philosophie.

Elle se rapproche de la surphilosophie, ou plutôt de la métaphilosophie.

Elle vise à corriger une erreur regrettablement fondamentale et fondamentalement regrettable de la philosophie, qui est de s'être confinée à un monde théorique plutôt que de chercher dans le réel les manifestations des concepts qu'elle triture, tripote, manipule, cisaille, cuisine, déglace au vin blanc et engraisse. Mais elle n'est pas de la philosophie analytique, qui n'est, selon un estimé professeur de cégep, que de la sous-philosophie.

Elle est vivante, sournoise, suintante, agile, pétillante, pétulante, architectonique, transparente, ponctuelle, acérée, glamour, postpostpostmoderne, sucrée, pimentée, moelleuse, éthérée, pluriconfessionnelle, très-accommodante, omnipotente, fluide, graisseuse, aérodynamique, tourmentée, catastrophique et biodégradable.

Elle s'explique par elle-même et d'aucune autre façon.

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