19/02/2008

Méditations Paraphilosophiques - Remarques

Bien que l’IPUMQÀM ne soit pas voué à la rédaction et à la publication de thèses personnelles à ses chercheurs, préférant de loin se vouer à la révélation des vérités absolues auxquelles parvient l’Institut, des événements récents ont amené la direction à considérer un léger écart à la règle. En effet, le directeur de l’unité de paramétaphysique, dont nous tairons ici le nom, semble avoir été emporté, intellectuellement puis physiquement, par une tourmente littéraire dont les résultats ont apparemment été dispersés, pêle-mêle, dans les locaux de l’Institut. Tout juste avant d’avoir atteint l’état de pleine potentialité, le chercheur en question a laissé la note suivante, sous forme de post-it, au bureau d’un collègue :

Je suis à la cafétéria, je reviens vers 13h
Nous discuterons de la location du chalet à mon retour
N’oublie pas de prendre tes médicaments

À la vue de cette source primaire, le spécialiste en parapaléographie a, par intuition cosmique, détecté un message encodé :

Je me suis dissout, force d’avoir trop médité
Mes écrits se sont éparpillés
Veuillez les ordonner

Armée de vaporisateurs à éther et de plumes-fontaines, une équipe de chercheurs de l’IPUMQÀM s’efforce, depuis, de colliger les fragments, parfois incomplets, de cette œuvre féconde. Les résultats de cet effort seront publiés ici.

La section des scribes Alpha

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